La question devient de plus en plus brûlante, alors que le cap des 1000 drive a été franchi dans l’Hexagone en début d’année : le drive est-il un particularisme français, dont on peut se féliciter, ou, au contraire, une exception française, dont il faut s’inquiéter au vu du développement épileptique du parc, sur un modèle de service… gratuit ? Le sujet interroge d’autant plus qu’à l’étranger, le drive est soit payant (Tesco le facture 2 euros en Angleterre), soit absent : aux Etats-Unis, le clic and collect fait loi, et a le mérite de continuer de faire entrer le client à l’intérieur du magasin. Pour le moment, les indépendants, notamment, tirent profit du drive en gain de parts de marché. Mais la question méritera d’être étudiée avec recul, dans quelques mois.
Florent Maillet